Hypnose ou psychothérapie : faut-il choisir ?

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Vous hésitez à aller « voir un psy » sur la pression de votre entourage, car votre petite voix intérieure vous dit qu’il est peut-être temps de tenter autre chose ? C’est ainsi que la question : hypnothérapie ou psychothérapie peut se poser aujourd’hui !  Les méthodes traitent avec succès de troubles parfois identiques : stress, dépression, addictions légères, etc. Raison pour laquelle il peut être difficile de se déterminer. Je fais le point avec vous dans cet article sur ces deux approches.

Hypnothérapie ou psychothérapie : les différences

Le recours à un hypnothérapeute plutôt qu’à un psychiatre, un psychologue ou à un psychothérapeute, n’est pas la même chose en termes de méthode thérapeutique, ni en termes de modalités de soins.

La différence entre l’hypnose et la psychothérapie que l’on retient le plus aujourd’hui, est certainement la durée du traitement. Une psychothérapie se projette en général sur le long terme, comme un travail de fond, qui va s’intéresser aux fondements de la personnalité de l’individu. Il va porter sur l’analyse des faits anciens relatifs à l’histoire du sujet. Le chemin vers le bien-être va passer essentiellement par l’inconscient via la parole et la pensée.
La psychothérapie peut être parfois aussi une démarche intellectuelle, non initié par rapport à un symptôme, mais simplement dans le but de mieux se connaître.

L’hypnose se démarque de la psychothérapie par le fait qu’elle propose d’obtenir des changements désirés en un nombre de séances plus restreint. Le rôle de l’anamnèse aide d’ailleurs patient et thérapeute à définir le cadre dans lequel ils vont travailler.

A ce propos, soyez conscient qu’une thérapie par l’hypnose sera d’autant plus efficace que l’on se fixe en amont un objectif clair. Il est surprenant parfois de constater qu’un nombre de séances moins important que prévu est nécessaire pour certains symptômes, comme dans le cas de certaines thérapied d’hypnose pour arrêter de fumer.  La rapidité des résultats obtenus tient simultanément à l’efficacité de l’hypnose et à l’implication du patient.

Autre différence entre hypnose et psychothérapie : toutes deux n’emploient pas les mêmes techniques, bien que les TCC (thérapies cogitivo comportementales) se rapprochent de l’hypnose à bien des égards. Comme l’hypnose, elles se pratiquent en intense interaction avec le patient dont elles attendent une collaboration. Elles comportent aussi, tout comme l’hypnose, des prescriptions de tâches pour amener le patient à jouer un rôle actif dans son mieux être.

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  • Remarquez qu’hypnose et psychothérapie ne sont pas du tout antagonistes, puisque l’hypnothérapie est intégrée aujourd’hui dans certaines TCC par des praticiens formés.

La psychothérapie classique par contre, se distingue de l’hypnose par ses échanges plus formels entre le patient et son thérapeute. Le patient exhume patiemment par la parole les événements à l’origine des blocages présents. Lors de ces échanges, le thérapeute sonde l’inconscient de son patient à l’aide de l’appareillage conceptuel propre à son courant (psychologie analytique, psychanalyse, thérapie transactionnelle, pleine conscience, etc.). Il oriente ainsi les échanges pour parvenir à une résolution des problèmes dont le temps fort culmine au moment du transfert, en ce qui concerne la psychanalyse.

Rien de tout cela avec l’hypnose, dont la base du travail repose sur la transe hypnotique, cet état naturel qui prédispose le cerveau à utiliser ses ressources inconscientes sous l’effet de stimuli positifs. L’action de l’hypnose n’a donc ni la même nature, ni la même portée que celle d’une psychothérapie. Elle se concentre aussi davantage sur le corps, dont elle prend en compte les nombreux messages, avec une bonne distanciation. L’un des buts de l’hypnose est de retrouver un bon fonctionnement de ce corps et d’obtenir qu’il cesse de s’exprimer « par des maux ».

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On peut objecter que l’action d’une psychothérapie, par sa durée, est certainement plus profonde, mais tel n’est pas toujours le cas.

Il n’y a pas, en effet, de thérapie supérieure dans l’absolu, la meilleure thérapie étant toujours avant tout celle qui fonctionne pour le patient.

Et il y a aussi un autre point qui fait pencher, selon chacun, les suffrages vers l’hypnose : l’indépendance qu’elle procure. Thérapie brève, elle vise l’autonomie du patient et l’invite à se prendre en charge, notamment par la pratique de l’auto hypnose. Elle permet donc de prendre de la distance par rapport à la nécessité d’une thérapie longue, qui peut (involontairement) nous maintenir dans une forme d’assistanat et s’avérer, en sortie, fort couteuse.

Quel thérapeute pour quel symptôme ?

Les professionnels de l’écoute et du soin psychologique sont nombreux et pratiquent souvent en fonction d’une spécialité : troubles de l’humeur, troubles du comportement alimentaire, troubles addictifs, problèmes affectifs et sexuels. etc. Il convient toujours de se renseigner sur les compétences, les diplômes et la réputation d’un praticien avant de s’adresser à lui. Je listerai ici les principaux professionnels et les modalités présidant à leur pratique.

L’hypnothérapeute

Il pratique l’hypnose thérapeutique en cabinet ou à distance grâce aux nouvelles technologies. L’hypnose médicale a aujourd’hui pignon sur rue dans la résolution de nombreux troubles dont l’origine est psychosomatique. Son champ d’action couvre le plus souvent :

  • tous les troubles d’ordre émotionnel : stress, peurs, phobies, anxiété…
  • les addictions comme la cigarette, le sucre, la cyberdépendance…
  • la gestion du poids ;
  • la gestion de la douleur ;
  • les problèmes d’apprentissage, de mémoire, et bien plus encore.

Un bon praticien doit avoir suivi une formation sérieuse, dispensée par une école reconnue et être certifié. Le foisonnement des praticiens se prétendant hypnothérapeute incite à vérifier les diplômes du professionnel auquel on s’adresse.

Le psychiatre

Sa grande spécificité par rapport aux autres professionnels est d’être avant tout médecin, titulaire d’une spécialisation dans les troubles d’origine mentaux. C’est le seul parmi les « psys » dont les services sont pris en charge par l’assurance maladie. Il est aussi habilité à délivré des traitements médicamenteux.

Le psychologue

Le psychologue clinicien a suivi un cursus universitaire long (Master 2) très sélectif et est à même de prendre en charge des pathologies graves. Il connait les différentes techniques d’intervention et de prévention utiles à ses patients. Tout psychologue n’est pas obligatoirement clinicien, mais le titre de psychologue est protégé.

Le Psychanalyste

Il a suivi une formation théoriquement dispensée par un institut de psychanalyse et a lui-même aussi suivi une analyse. Un psychiatre ou un psychologue peuvent aussi être psychanalystes. Leur courant théorique est celui de l’illustre Sigmund Freud.

Le psychothérapeute

C ‘est un terme générique qui s’applique à tous les professionnels de la santé mentale et ne fait référence à aucun titre officiel.

Comment choisir son thérapeute ?

  • Vérifiez toujours les titres et diplômes du praticien que vous choisissez et assurez-vous que le problème qui vous préoccupe fasse partie de ses domaines de prédilection.
  • Privilégiez un psychothérapeute ou un hypnotiseur près de votre domicile, ou exerçant à distance par Skype ou visio, si ce mode de consultation est pour vous synonyme de bien être.
  • N’oubliez pas l’aspect financier de votre traitement, les possibilités de remboursements par la sécu ou certaines mutuelles. L’hypnose peut être pris en charge par certaines, qui reconnaissent les thérapies alternatives, à raison d’un nombre limité de séances annuelles sous forme de forfait.
  • Soyez surtout attentif à la qualité de la relation qui s’instaure entre vous et votre thérapeute lors d’une psychothérapie, comme lors d’une hypnose. Vous devez ressentir de la bienveillance et de l’empathie : c’est essentiel pour votre bien être et pour le bon déroulé des soins. Si votre thérapeute regarde sa montre, ou ne répond pas vraiment à vos questions, vous êtes toujours libre d’interrompre la cure. Vous n’êtes tenu à aucune obligation en consultant.

Je suis Stéphanie Marmara, hypnothérapeute à Paris 11, forte d’une longue expérience de kinésithérapeute et spécialiste de l’hypnose contre la douleur. Je traite la douleur par des séances d’hypnose personnelle ou en ateliers collectifs. Je vous attends aussi pour des séances d’hypnose sur Skype, à domicile et en tout confort, pour vous aider dans vos problématiques personnelles.

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