Si vous souhaiter bénéficier des bienfaits de l’hypnose de façon plus ciblée, pour des résultats plus rapides, je pratique la thérapie brève orientée solution. Cet outil d’accompagnement, me permet « d’affûter » mes moyens hypnotiques, pour aller plus vite au fond de vos problèmes : douleurs chroniques, phobies, troubles du sommeil… Je vous le présente.

La thérapie orientée solution : qu’est-ce que c’est ?

La thérapie orientée solution ou TOS, fait partie de l’arsenal des thérapies brèves. Elle fut co-fondée par Steve de Shazer et Insoo Kim Berg dans les années 70, en s’inspirant des travaux de Gregory Bateson et de Milton Erickson.

Cette thérapie s’intéresse à la santé du patient d’abord, en refusant d’insister trop longuement sur l’origine des problèmes. Elle préfère, en effet, s’axer sur la résolution d’un symptôme simple et clair, avec la certitude que le patient possède en lui des ressources insoupçonnées pour en venir à bout.
C’est donc d’une approche résolument positive qu’il s’agit, mais aussi responsabilisante. Elle démystifie la croyance que seule une longue thérapie peut être efficace, ou que seul le thérapeute détient les clés de votre problème.
Centrée sur la recherche de solutions, elle vous laisse vous exprimer dans un cadre thérapeutique co-créateur. Mon rôle, en tant que thérapeute, va être de conforter les points de vue utiles à vos solutions, tout en vous recentrant par rapport à ceux, qui, inutiles, nuisent à votre mieux-être.

Que faut-il comprendre de cette approche ?

La thérapie brève orientée solutions adopte une approche dite solutionniste, axée sur un ensemble de présupposés qui se démarquent de la psychothérapie classique, notamment de la psychanalyse.

Quelques présupposés importants

Un objectif modeste, précis et accessible

Une approche orientée solution est éminemment pratique en termes thérapeutiques. Elle s’axe prioritairement sur la résolution d’un symptôme déterminé, qui doit être simple, précis et surtout, qui peut être atteint. C’est ce qui lui permet d’aller droit au but avec un objectif déterminé.

Le symptôme peut être une peur, une angoisse, un problème relationnel, une dépression, etc. Une thérapie orientée solutions est particulièrement indiquée en cas de crise ponctuelle comme un divorce ou un licenciement, mais ma pratique m’a permis de constater qu’elle fonctionne aussi en cas de problèmes plus anciens.

Une approche systémique

L’intérêt de cette méthode est qu’en s’axant sur de petits objectifs au départ, elle déconstruit patiemment l’échafaudage des représentations négatives dans lequel le patient s’est englué. Pourquoi ? Parce qu’un changement positif va en entraîner un autre, puis un autre, et ainsi de suite.

Le problème n’est pas la solution

La grande caractéristique d’une approche orientée vers les solutions est qu’elle s’axe résolument et tout de suite, vers le mieux-être et la guérison. Raison pour laquelle elle court-circuite le détour par la case passé en refusant de s’éterniser sur la genèse des problèmes. Tout en gardant une attitude empathique, le thérapeute les envisage sous l’angle du changement, en priorisant le présent et le futur, que l’on va envisager en termes d’avenir désiré.
Cette thérapie s’intéresse au comment, plus qu’au pourquoi : raison pour laquelle elle fonctionne en termes de solutions.

Le changement est possible

L’approche solutionniste dément les représentations mentales qui nous figent dans l’irréversible, car elle postule que le changement est certain, constant et inévitable dans la vie.
Elle met l’accent, pour cette raison, sur ce qui est modifiable et possible dans une situation. Ce faisant, elle aide à comprendre que ce ne sont pas nos difficultés qui sont à l’origine d’un problème, mais plutôt certaines rigidités de nos cadres mentaux à l’égard du même problème, et qu’il est possible de les modifier. Cette approche thérapeutique s’inscrit directement dans le cadre des découvertes sur notre plasticité neuronale et du pouvoir de nos connexions synaptiques.

 Vous avez en vous-même les moyens

Une thérapie brève orientée vers les solutions postule qu’un patient a en lui tous les moyens pour résoudre ses difficultés. Son rôle est de l’aider à les exhumer. C’est pourquoi le patient est au centre de la thérapie, et considéré comme l’expert de ses solutions.

Ma pratique de la thérapie orientée solutions

Je pratique cette forme de thérapie dans l’idée de vous aider à aller mieux dans un délai court mais raisonnable, en vous aidant à retrouver les ressources synonymes pour vous de solutions. Bien souvent, vous détenez ces solutions, mais les avez oubliées à la faveur d’un engrenage : vous avez seulement besoin qu’on vous les rappelle. Parfois, les solutions vont aussi venir d’aptitudes et de compétences que vous devez développer : je suis là, en tant que thérapeute, pour vous accompagner. Voici comment je travaille.

L’entretien solutionniste

J’applique le modèle de l’entretien solutionniste, qui consiste à vous poser différents types de questions de façon très spontanée. Je les adapte en fonction de votre expérience du problème, de façon à chercher une faille dans la « règle » que ce problème a instauré dans votre vie. Le but étant d’inverser la tendance, de vous recréer un champ de possibles, cette technique étant liée à la création de nouveaux circuits neuronaux sur le plan physiologique, qui entraîne des changements sur le plan psychologique.

Voici 2 exemples de question :

Question des exceptions       

Steve de Shazer a affirmé qu’il était impossible de manifester un problème 24 H/24 ni 7 jours sur 7 avec la même intensité. Partant de là, il est utile de cerner les moments où l’on échappe à son problème, les fameuses exceptions, qui sont autant de sources de contournement.
Je m’attache donc en séance, à réunir le plus d’exceptions possibles – qu’elles aient trait à votre passé ou à votre présent- et à les amplifier. Pour plus d’efficacité, je les contextualise sur le plan cognitif, relationnel, émotionnel…

Question de l’échelle 

La question de l’échelle me permet d’évaluer votre expérience sur une échelle allant de 1 à 10, de façon à graduer votre progression pour mieux cerner ce qui vous pousse à travailler avec moi.
Par exemple, en hypnose antalgique, nous évaluons votre état présent et graduons un objectif de confort à atteindre. Nous évaluons ensuite le chemin parcouru en fin de séance pour aboutir potentiellement à une prescription de tâche. À la prochaine séance, nous revenons sur cette échelle à nouveau pour tenter de progresser.

Quelques-uns de mes outils :

• Prospecter quelles sont vos forces, vos ressources et vos capacités pour m’appuyer dessus. Les résultats rapides de cette approche sont essentiellement dus au fait qu’elle capitalise sur l’existant, et renforce la confiance en soi.
• La prescription de tâches thérapeutiques, qui vous aident vous-même à ancrer les changements dans votre vie. Ces tâches peuvent être : de l’autohypnose, la recherche personnelle d’exceptions, l’observation active de vos changements, etc.

L’alliance de la thérapie brève et de l’hypnose